Université d'été de la Ligue Communiste Révolutionnaire, deux ateliers pour la commission lgbti

Publié le

Luttes et revendications Lesbiennes, Gais, Bis, Trans et Intersexes

Premier atelier du cycle LGBTI, animé par Damien Besnard, prévu le samedi matin.

Dans le cadre du processus de création d’un Nouveau Parti Anticapitaliste, la commission LGBTI de la LCR a élaboré un « appel LGBTI », adopté au printemps dernier par la Direction Nationale.

Ce texte est pour nous l’occasion de revenir sur l’histoire des luttes LGBTI, les racines de nos oppressions, mais surtout de proposer à la discussion un « programme d’urgence ». Cinq revendications y sont détaillées :
-  Egalité des droits
-  Internationalisme
-  Droit à la santé et à l’accès aux soins
-  Droit à disposer de son corps et de son existence
-  Lutte contre l’homo-lesbo-trans-bi-intersexo-phobie

Ces revenducations constituent pour nous une base de débat, amendable et modifiable, en vue de constituer une plate-forme de revendications utile à la construction des luttes.

Lors de cet atelier, nous proposerons, après une courte présentation, de lancer une discussion sur l’oppression des personnes LGBTI, et les enjeux des luttes et des revendications LGBTI aujourd’hui.

Il s’agira aussi de discuter sur le contenu de l’appel et son utilité dans notre activité militante quotidienne.

Nous pourrons ainsi échanger sur les cadres d’engagement dans les mouvements LGBTI : associations, collectifs, commissions syndicales LGBT, groupes radicaux, marches des fiertés…

- Damien Besnard est militant de la LCR à Paris, membre de la commission LGBTI de la LCR.

Références bibliographiques :
- Appel LGBTI pour un Nouveau parti anticapitaliste (cliquer ici).
- Blog de la commission LGBTI (cliquer ici).
- Daniel Borrillo, "L’homophobie", Que-sais-je
- Jacques Fortin, "L’adieu aux normes", Textuel.

Mouvements et théories Queer

Cet atelier, animé par Olivier Neveux, Nicolas Beaujouan et Gabriel Girard, est prévu le dimanche après-midi.

Le terme « queer », issu de l’argot américain signifiant « bizarre » ou « étrange », a été approprié par des militants LGBT au cours du 20ème siècle, qui ont détourné la dimension stigmatisante pour en faire un emblème de fierté et d’affirmation. Des intellectuelles états-uniennes ont à nouveau utilisé le terme au début des années 1990 pour qualifier leurs analyses, très critiques des lectures naturalistes dominantes de l’ordre des sexes et des sexualités.

Depuis la seconde moitié des années 1990, en France, des groupes militants et/ou des intellectuels se revendiquent du « queer ». Derrière ce mot, on trouve des acceptions très variées, très hétérogènes, qui ne laissent pas apparaître de courant théorique et/ou politique structuré et constitué. Les théories « queer » connaissent cependant un certain succès, et suscite beaucoup d’interrogations.

Cela fait plusieurs années que la question se pose, au sein de la LCR, de proposer une réflexion collective critique sur les développements intellectuels et politiques des théories « queer ». Cet atelier n’ambitionne évidemment pas de clore le sujet, mais plutôt d’ouvrir un espace de débat.

Les intervenants proposeront une présentation rapide de certains des enjeux politiques du « queer », puis des pistes de réflexion sur les apports et les limites de ces théories.

- Olivier Neveux est militant de la LCR à Strasbourg, membre de la commission LGBTI de la LCR.

- Nicolas Beaujouan est militant de la LCR à Paris, membre de la commission LGBTI de la LCR.

- Gabriel Girard est militant de la LCR à Paris, membre de la commission LGBTI de la LCR.
- Références bibliographiques :

- Judith Butler, "Trouble dans le genre", La découverte
- Judith Butler, "Humain, inhumain", Ed. Amsterdam
- Elsa Dorlin, "Sexe, genre et sexualités", introduction à la théorie féministe, PUF
- Monique Wittig, "La pensée straight", Ed Amsterdam

Publié dans Université d'été

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article